o.m.i. 1834-1896. Il vient des Côtes d’Armor au Finistère. Nédélec en breton signifie jour de Noël.
Author: SHT
Dernière estacade de pitounes
de la I.C.O. le 29 août 1978 et ceci depuis 1888 donc cela a duré 90 ans.
Manne Bleue
Béarn devient un grand producteur de bleuets durant la crise de 1930. Un grand feu éclate en 1910 et rase le rang 9, ce qui permit cette production. On produit environ 1000 paniers par année, vendus à Toronto à environ 70 cents chacun. Ces bleuets sont livrés par train. Cette manne permet aux gens pauvres de subvenir à leurs besoins parce que les revenus des terres ne sont pas très élevés et surtout que l’on est en pleine crise économique.
Source: «Si Béarn m’était conté…!» p. 145. Monographie de Béarn.
Le foin bleu
Entre 1886 et 1920, les terres des colons ne produisent pas beaucoup de foin parce que le défrichage n’est pas complété et les récoltes se font en fauchant entre les souches. Pour nourrir les animaux, comme le frère Moffet le fait, les colons se mettent à récolter le foin bleu. Cette herbe pousse dans une baie peu profonde entre la rivière La Loutre et Notre-Dame-du-Nord. On l’appelle aussi foin plat ou foin de castor. Cette herbe de 80 à 160 cm de haut pousse dans les marécages des baies. Les colons coupent ce foin et le font sécher sur des chevalets placés au-dessus de l’eau. À l’automne lorsque le lac est gelé, on vient chercher le foin pour nourrir les animaux et en vendre aux «jobbers». Le curé Dubois de Guigues écrit que les colons se rendent faucher le foin à pied avec un bœuf et pour revenir après la noirceur, ils marchent derrière leur bœuf en lui tenant la queue pour retrouver leur chemin et pour éviter de recevoir les branches d’arbres dans les yeux.
Source: «Regarde, j’ai tant à te dire… L’histoire». p. 134. Monographie de Guigues.
Trois grandes étapes de développement du bas Témiscamingue
Traite des fourrures et étape des missionnaires de 1685 à 1880 – Développement forestier à partir de 1850 – Colonisation et agriculture de 1880 à 1930.
Source : Saviez-vous que? Les curés du Témiscamingue présenté par la «Maison du Colon»
Le curé Simard de Laverlochère…
avait dit à une vieille booklegger du rang 6 qu’elle périrait par son alcool. Une bonne fois, pour se cacher de la police, elle avait mis une bouteille dans son four. Tout a sauté, le feu a tout brûlé, la vieille avec.
À l’ère des pyramides d’Égypte
Les Premières Nations fréquentaient déjà la région. Les vestiges archéologiques connus attestent l’établissement d’une présence humaine antérieure à 5 000 ans avant aujourd’hui.
Le curé Lachapelle de Béarn
«Il a guéri une de nos petites filles ici. L’infirmière l’a soignée à peu près six mois de temps pour le cuir chevelu. Ses cheveux ont tous tombés! Il a enroulé ça dans une serviette. En dessous de la serviette il s’est ramassé une boule noire et on voyait sortir comme de la cervelle. Il y avait du monde dans la maison. Ils sont sortis. Ils n’ont pas pu endurer cela. Le curé Lachapelle, c’est lui qui l’a guérie. Aujourd’hui, elle a ses cheveux comme les autres.»
Le curé Gauthier de Fabre
«Mon mari avait les intestins noués depuis plusieurs jours, et puis il commençait à restituer. Le docteur pensait qu’il était fini. Le curé est venu le voir, il lui a dit: «Crois-tu en Ste-Thérèse?» mon mari a répondu oui. Tu lui donneras 10.00$ quand tu seras capable de les gagner. Puis tu le feras publier. Mon mari a trouvé ça correct. Au bout d’une couple d’heures, ça fonctionnait normalement vu que ça faisait plusieurs jours qu’il était au lit et souffrait le martyr et que rien ne fonctionnait, il a toujours été convaincu que c’est le Curé Gauthier qui l’a guéri.»
Le curé Leconte de Fugèreville…
guérissait les malades avec une espèce de plâtre qu’il appliquait sur les blessures et endroits malades.