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La Société d’Histoire du Témiscamingue

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VILLAGES ET VISAGES DU TÉMIS.

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Voici la liste des albums actuellement disponibles concernant le fonds Villages et visages du Témiscamingue :

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Société d'histoire du Témiscamingue

3 jours passé

Société d'histoire du Témiscamingue
Le développement de LaforcePériode 1938-1960Laforce s’organise et se développe. Des chemins sont ouverts, des terres sont défrichées, des maisons et des granges sont bâties, des enfants naissent, des écoles sont construites, une église, un presbytère, un dispensaire, des organisations paroissiales sont fondées. Laforce devient une vraie paroisse pleine de vie, jeune, dynamique. La vie de cette époque est centrée sur l’agriculture, les chantiers l’hiver, le moulin à scie l’été, de grosses familles, à peu près tout le monde à la grand messe. C’est l’époque où parfois le curé Matte faisait son sermon.C’est le Québec rural où l’on traie 10-15 vaches avec la crème que l’on envoie à la beurrerie, avec quelques poules, quelques cochons qu’on engraisse et les écoles de rang. C’est aussi l’époque où certains votes s’échangent contre une poche de farine, une caisse de bière, c’est bleu ou rouge teindu ! À un point tel que les équipements de voirie et de protection contre le feu, appartenant au gouvernement déménagent de cour le lendemain de l’élection. C’est même l’époque des feux de forêts de 1944, 1948, 1950, 1952, dont le plus désastreux est celui de 1944. C’est pourquoi la forêt est encore si jeune aujourd’hui. C’est beaucoup l’époque de deux personnages influents au centre de la vie du temps : Cyriaque Larouche et J. Adélard Matte.Cyriaque Larouche en plus de son commerce opéra des chantiers près de la rivière Klock vers 1944, et près de Winneway, ainsi que dans le canton Delbreuil vers les années 1950 : une ferme bovine qui approvisionnait ses camps, un garage, des buldozers, des camions, un moulin à scie. Une entreprise qui pouvait compter 200 employés à une époque. Son influence dans l’économie de Laforce était si importante qu’un jour le curé Matte demanda à un enfant « qui était le patron de Laforce? » et que ce dernier innocemment lui répondit : ‘’ Cyriaque Larouche’’, plutôt que Saint-Charles Borromée.J. Adélard Matte, c’était l’autre entrepreneur du temps. Arrivé en septembre 1943,…… . Ce n’était pas l’entreprise privée, c’était l’entreprise au service du curé et le curé au service de la paroisse. C’est à lui que nous devons la mis en place de la structure de la vie communautaire. ….Ce fut aussi l’époque des chevaux, du forgeron, du T.E. Draper sillonnant le lac Simard remorquant les ‘’ booms ‘’ de pitounes ……., l’époque où les femmes accouchaient à la maison. La dévouée garde Marie-Blanche Beaudet en fit environ 400. Ce fut l’époque où l’on marchait pour aller à l’école …………..des enfants de chœur en soutane, de la vie de famille, de la solidarité, de l’entraide entre voisins/voisines, du ‘’petit Chicago’’ (qu’en avait rapporté un journaliste du temps). Il y avait souvent des batailles les fins de semaine quand les gars avaient trop bu et où il fallait montrer sa force … pourtant, nous étions tous de Laforce.C’était l’époque où la télévision n’empêchait pas les gens de se rencontrer pou danser, jouer aux cartes, parler, rire, s’aimer. C’était l’époque du ‘’Brilcream’’, des cheveux en brosse, des corsets et des crinolines. ……….. . C’était l’époque où Laforce avait un curé, une garde-malade, deux resrtaurants, quatre magasins, un inspecteur de la colonisation, ses propres garde-feu, gratteurs de chemins, ouvriers de voirie, commission scolaire, sa propre caisse et ses évaluateurs de bâtisses, son laitier maison, ses barbiers maison, ses garagistes et son forgeron.……Laforce 1938-1988 Un point de vue sur notre histoire pages 7-8-9-10-11-12 ... En voir plusEn voir moins

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Société d'histoire du Témiscamingue

4 jours passé

Société d'histoire du Témiscamingue
Le mode de vie en généralJusqu’au début de années 1950, la vie quotidienne diffère considérablement de celle que l’on connaît aujourd’hui. Le confort matériel est assez rudimentaire, l’électricité n’existe pas encore dans les villages et dans les campagnes du Témiscamingue et les chemins sont plus ou moins carrossables. Bref, en comparant la situation aujourd’hui, il s’agit de deux mondes différents.À l’intérieur des maisons, on retrouve un poêle à bois qui sert autant à réchauffer la pièce qu’à cuire les repas. Des lampes à l’huile assurent l’éclairage. La majorité des meubles, des articles ménagers et des vêtements sont fabriqués à la main : le vaisselier, la chaise berçante, les tapis, les chandails, les bas, les mitaines, les tuques… Il revient alors moins cher de fabriquer soi-même ces biens de consommation que de les acheter, si jamais on les retrouve sur les tablettes du magasin général. Il en va de même pour la nourriture, comme le pain. Pour conserver la viande, on l’entrepose dans une glacière contenant du brin de scie et des gros blocs de glace. La glacière conserve la viande et autres produits périssables du début de l’hiver jusqu’au début de l’été. Comme il faut attendre le temps froid pour se faire une glacière, les habitants font boucherie au début du mois de décembre. On tue alors porcs, bœufs et poules pour se faire des provisions de viande pour l’hiver.Le temps des fêtes marque le temps des réjouissances, des rencontres et des soirées familiales. À l’église, on prépare la messe de minuit et la décoration de la crèche. Dans les années 1910, Mme Lavoie, MM. Desjardins, Lacombe, Denis, Boulanger, Mme Tremblay, aidés des enfants d’école, préparent le chant pour la messe de minuit. M. Lacombe entonne le minuit chrétien au premier coup de minuit. À l’intérieur de l’église, on retrouve la crèche et ses personnages, les lampions allumés, les chaises droites et les bancs de planches sans dossiers. Les gens de la campagne s’habillent chaudement, embarquent dans la voiture tirée par des chevaux et se rendent au village pour la messe de minuit. Après la messe, vient le réveillon, les tourtières dorées, le petit lard frais, les tartes et les beignes. La fête de Noël passée, débutent les préparatifs du Jour de l’An. Le premier janvier au matin, les enfants courent au pied du sapin pour y trouver les cadeaux. Vient ensuite la tournée de la parenté où l’on échange des vœux de santé et de bonne année, suivie du souper et de la veillée. L’un sort son harmonium, l’autre son violon et débutent les danses carrées et les gigues, entremêlées de chansons à répondre.Source : Fabre, son histoire et ses gens, 1890-1990 Pages 29-30 ... En voir plusEn voir moins

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