GUERIN-REMIGNY-ROLLET-MONTBEILLARD PH13 Boîte-1

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Société d'histoire du Témiscamingue

11 heures passé

Histoire des pageantsLes pèlerinages avaient lieu durant le jour tandis que les pageants se jouaient à la noirceur, soit 22 heures. Les pageants étaient tous radiodiffusés. Les textes étaient écrits par Guy Burelle, ex-animateur et gérant de CKVM.1951 : À la fête de Dollard des Ormeaux, le premier jeu scénique portait sur ses exploits au Long-Sault. La scène se déroulait sur le plateau supérieur de la montagne entourant la grotte et c’est là que les combats avaient lieu.1952 : Suivi un pageant religieux « Les mystères glorieux » présenté au pied du rocher de la Grotte et joué par les artistes du poste CKVM et les membres de la « Joyeuse Escale ». Ce fut un succès.1953 : On joua « Les mystères joyeux » avec 150 figurants. L’heure du pageant a dû être retardée car les chemins étaient congestionnés à 21h30. La police estima à 1 500 voitures qui entrèrent sur le chemin de la grotte et entre 8 et 9 000 personnes qui s’entassèrent sur l’esplanade. Un premier petit miracle : Une tempête soudaine s’amène. Le père curé fait mettre tout le monde les bras en croix afin d’éloigner l’orage … et … elle va se jeter sur le village voisin. La foule est visiblement émue.Encouragé par la réaction de la foule, le curé convie les gens à l’année suivante pour assister à « la passion de Jésus ».1954 : La passion de Jésus qui se répéta en 1955. Certains aménagements furent effectués dans la montagne afin de pouvoir circuler plus librement.Catastrophe! Le 10 août, cinq jours avant la présentation de la passion de Jésus, un télégramme arrive de Montréal avisant les organisateurs que les 600 verges de coton commandées pour la confection des 225 costumes, ne seront pas disponible à temps. Une seule solution : ramasser le matériel requis dans la paroisse. On visita 357 foyers pour recueillir 1 200 beaux draps en coton blanc, même en toile.Une trentaine de femmes se mettent à teindre ces draps en 6 couleurs différentes et deux jours après, pour certaines ayant travaillé jour et nuit, les 225 costumes étaient terminés.Le grand jour arrive. À 10h, 8 à 9 000 personnes sont massées autour de la grotte. Le pèlerinage se déroule comme à l’accoutumée avec la messe à 10h et le chemin de croix à 15h. la cérémonie religieuse terminée, la foule se disperse et regagne le village en attendant l’heure de la Grande Passion de Notre-Seigneur à 22 heures.Dès 19h, la foule commence à monter. Les chemins de Fabre, Guigues et Lorrainville sont remplis de voitures à trois rangées et avancent pied par pied.À 21h, c’est presque incontrôlable et à 21h30, la police ne permet plus aux voitures de pénétrer sur le terrain de la grotte. Des centaines de voitures se voient forcées de stationner le long de la route de Guigues sur 2 rangées. Ils suivront le pageant à la radio.On estime la foule à 15 000 personnes. Un orage vient soudainement et se dirige vers Ville-Marie dans un tourbillon de gros nuages noirs. Le Père curé, encore une fois, se dit qu’on doit éloigner la tempête. Il demande à la foule de se mettre les bras en croix et de crier : « Donnez-nous du beau temps » et pendant une grosse demi-heure, la foule crie sa confiance. Tout à coup, un petit vent se lève, les nuages contournent Ville-Marie et vont crever en une véritable bourrasque à Fabre et Laniel.À 22h … le ciel est apaisé et le pageant commence. Le dernier tableau se déroula entre minuit et une heure du matin. Ce fut carrément féérique ! Les spectateurs retournent dans leur village tout simplement éblouis.Source : La Minerve, volume 30, numéro 1 – Février 2020 – Dépôt légal : 1er trimestre 2020 pages 20-21-22 ... En voir plusEn voir moins

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1 semaine passé

Avez-vous des souvenirs de cet endroit? Possédez-vous des photos de cet endroit?Les lacs Cameron et Sassaganigan et leurs Alliés.«……………………….........................................................Le Petit ParadisEn 1977, Pascal McFadden achète un grand terrain, visible au détour de la route Lavallée-Falardeau. Son projet de restauration, de salle de réceptions et de camping est emballant. Avec ses multiples activités attrayantes telles : courses de motoneige, de camions sur glace, de chiens, de grenouilles, de jeux de balles, etc. « Le petit Paradis » se fait harmonieusement connaître et amène de l’eau au moulin. Les initiatives ne manquent pas. De sorte qu’en ces temps, au lac, on peut compter sur un dépanneur et une cabane à patates frites avec repas complets.Il est donc évident que nos riverains ou saisonniers profitent d’une vie des plus confortables.………………………………….»Source : Saint-Eugène-de-Guigues – 1911-2011 - 100 ans au cœur des gens - page 162 ... En voir plusEn voir moins

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